🎶 Le pèlerinage de la poutine – Drummondville

Voilà le récit fantastique d’une curieuse fin de semaine sur les traces de la poutine, à Drummondville. Reportage.

Festival de la Poutine & Soir 1

📺 Vendredi, 19h. Deux jeunes bretons s’apprêtent à partir en fin de semaine à Drummondville, une ville à 1h15 de route de Montréal environ. L’ambiance est festive: ils se rendent au festival de la Poutine, un événement alliant poutine & groupes musicaux.

En effet, nous avions planifié de nous rendre au Festival de la Poutine de Drummondville car la programmation musicale nous attirait. En outre, ce festival regroupe de nombreux restaurants de poutine (sous forme de camions) pour servir de la poutine de qualité tout le week-end. A l’issue du week-end, le public sélectionnera un grand gagnant pour le prix de la Fourchette d’Or. Le premier soir nous écouteront Simple Plan, un groupe qui a été pas mal populaire pendant nos années collèges en France. Nous avions découvert avec surprise qu’ils étaient québécois et plus précisément Montréalais.

Un concert vraiment au top, les membres étant toujours autant plein d’énergie après tout de même 20 ans d’existence. 🤘

Quand à la poutine, Jeanne-Claire portera son dévolu sur une Fruit de mer et Quentin sur une Mac & Cheese du restaurant Le Gras Dur.

Abénaquis, promenade & café

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Au réveil du deuxième jour, nous partons sur un brunch au Rose Café, une cafétéria originale, car dans une serre. D’ailleurs, il s’agit de la serre du plus grand producteur de fleur au Québec. De simples toasts accompagné d’un biscuit au chocolat, et voilà une bonne journée qui commence!

Ainsi donc, nous poursuivons la journée sur une promenade en voiture le long de la rivière Saint François, reliant Drummondville au St Laurent. La route est magnifique, entre rivière et champs sauvages. Une fois arrivés à Pierreville, une ville sur les abords du Saint Laurent, nous décidons de visiter le musée des Abénaquis.

Le musée a beaucoup à nous apprendre sur les pratiques et la culture de ce peuple amérindien. Une exposition temporaire démonte intelligemment les différents clichés qu’Hollywood a contribué à créer à propos des indiens. Une visite courte mais intéressante!

Festival de la Poutine & Deuxième Soir

La soirée commence par un concert de Choses Sauvages, un groupe psychédélique, puis est suivi d’un concert de Cœur de Pirate et finira par Loud. Nous sommes arrivés plus tôt et c’est tant mieux, nous pouvons prendre des places bien plus proches de la scène! ✌️

Bien sûr, n’oublions pas de déguster une nouvelle poutine avant de nous placer devant la scène. Jeanne-Claire prendra une poutine à la viande, et moi une poutine Galvaude au dindon (recette ajoutant généralement du poulet et des petits pois à la poutine).

Les concerts étaient vraiment au top, et l’ambiance était sympathique à chaque fois. A la suite du concert de Cœur de Pirate (son dernier de la saison, il y avait beaucoup d’émotions) venait le grand moment de la remise de la Fourchette d’Or! Cette année, chez Ben a été le grand gagnant de ce prix du public de la meilleure poutine du festival.

Le berceau de la poutine

Une fois le festival de la poutine achevé, et une bonne nuit de sommeil derrière nous, nous voilà prêts à achever notre pèlerinage de la poutine par un lieu emblématique : le Roy Jucep. C’est le créateur de ce restaurant qui a contribué à inventer la poutine, dans les années 1960. M. Jean-Paul Roy , à l’âge de 23 ans crée à l’origine un plat qui s’appelle le « Roy Patate » puis reprend le restaurant Orange Jucep qui devient le Roy Jucep. Le service au volant (ou drive-in) est popularisé au même moment par le même restaurant : décidément, cet entrepreneur-restaurateur a eu de nombreuses bonnes idées! 💡

L’origine!

Le fameux plat dont on parle ici s’appelle au départ le « fromage-patate-sauce ». Peu pratique à écrire pour les commandes on commence à écrire à la place, pour raccourcir, « pudding » qui définit les plats de mélanges. Je préfère davantage cette autre histoire: à cette époque, un cuisinier surnommé Ti-Pout travaillait dans l’établissement. Vous voyez venir la suite? Les serveuses auraient généralisés la blague « Ti-Pout fait de la poutine » et nous voilà avec le nom du plat le plus fameux du Québec.

N’oublions pas que les origines de ce plat restent mystérieuses et contestées… A la même période à Victoriaville, d’autres restaurants auraient crée le même plat… Notre pèlerinage ne serait-il donc pas totalement achevé?

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